SONDAGE sur l’enseignement horizontal de la conjugaison.

Bonjour à tous,

Ce blog existe depuis janvier 2016 et je souhaiterais avoir une idée sur le nombre d’enseignants qui enseignent la conjugaison de manière horizontale, c’est à dire avec une entrée par les pronoms.

Si c’est le cas, vous pouvez indiquer en commentaire votre nom, le niveau de votre classe, le nom de votre école et par quel pronom vous commencez.

D’avance merci pour votre participation.

A bientôt!

6 , cela me paraît peu….
Toujours 6!!

Toujours 6 le 7 octobre! Je vais prévenir mes collègues!

Merci à Isabelle, François, Virginie, Grazziella, Coralie, David, Aude, Nadine, Noelle, Tardy, Céline, Valérie;), Anne, Clau, Rozier, Carole-anne.

Terminaison, marque de la personne, marque de temps.

Bonjour à tous!
Revenons sur l’article précédent et sur l’exercice proposé. Si l’on se réfère à cet article du du site Bescherelle.ca , il y a en effet 5 terminaisons possibles avec IL ou ELLE (lien La conjugaison horizontale – Bescherelle),

La conjugaison horizontale - Bescherelle | Conjugaison, Verbe conjugué ...

4 terminaisons possibles avec JE. (lien Les quatre terminaisons possibles pour le JE – Bescherelle)

Les quatre terminaisons possibles pour le JE - Bescherelle

De mon côté, je me réfère à cet article:

Le français aujourd’hui.  Ed Armand Colin
Nouveaux programmes et étude de la langue.    Septembre 2017

Enseigner la morphologie du verbe autrement.
Comment dissocier et travailler marques de personnes et de temps?
Patrice Gourdet / Pauline Laborde

(Relire ou lire l’article dont voici le lien: Nouveaux programmes et étude de la langue. Extraits choisis… | Conjugaison horizontale (lewebpedagogique.com))

Marque du temps pour les temps simples : ai/i pour l’imparfait, r pour le futur.
Marque de personne: e-x-s-ai pour je, s-x pour tu, d-a-t-e pour il/elle, ons-mes pour nous, ez-tes pour vous, -nt pour ils/elles.

La terminaison est la marque du temps + la marque de la personne.

Les réponses varient donc en fonction des références de chacun.

Encore merci à Nad et à Isabelle!

A bientôt!

Pour une vraie pédagogie de l’orthographe.

Bonjour à tous!
Voici un article de Jean Pierre Jaffré paru dans le café pédagogique le 24 janvier 2023 dont voici le lien.

Jean-Pierre Jaffré : Pour une vraie pédagogie de l’orthographe (cafepedagogique.net)

J’ai mis en gras quelques passages qui font sens pour moi .

« Depuis quelques semaines, le débat sur l’enseignement de l’orthographe tourne essentiellement autour de la dictée, ou plus exactement des dictées, tant les initiatives sont nombreuses dans ce domaine. Comme s’il s’agissait-là d’une panacée, du seul moyen d’enseigner l’orthographe. Quelques voix s’élèvent bien ici ou là qui soulignent les limites de telles approches, mais sans grand écho tant le culte de la dictée est solidement installé, au sein de l’école comme au-dehors. Le ministre de l’Éducation nationale semble lui-même céder à ladite influence, en prônant la dictée quotidienne, à l’instar de ses prédécesseurs. Une option qui, par sa répétition même, devrait amener à s’interroger sur la portée du remède.

Tout ou presque a été dit sur cette fameuse dictée, sur sa fonction sommative et sur ses variantes. Un point n’a cependant pas été suffisamment évoqué qui permettrait de relativiser sa portée : un fonctionnement cognitif antithétique de la démarche de production écrite. Celui ou celle qui écrit se trouve en effet rarement en situation de se voir dicter un texte. Il s’agit au contraire de donner une forme graphique à des idées et non pas de transformer des images sonores en traces graphiques. La moindre conscience écologique d’un tel phénomène devrait par conséquent inciter à construire une pédagogie adaptée de l’orthographe. Ce que nous souhaitons suggérer ici, en quelques lignes.

Une pédagogie de l’orthographe digne de ce nom devrait commencer par la production d’un texte, de quelque nature que ce soit.

« Moi, pendant les vacances… »


Un domaine qui mériterait un développement à lui seul. Cette production a pour but, en l’occurrence, de fournir une base graphique qui, au passage, permet d’évaluer les compétences des élèves en la matière. Contrairement à l’artéfact de la dictée, ce type d’approche a le mérite de simuler une situation sociale et, en même temps, de fournir un corpus écrit à partir duquel il devient possible de construire une pédagogie de l’orthographe. C’est en effet à partir de ces textes que les enseignants pourront organiser des détours didactiques, des « décrochages » inspirés par les points fautifs desdites productions.

Situation de référence: identifier un problème orthographique, un piège à éviter.

001

Sur cette base, un travail systématique peut alors s’engager, qu’il s’agisse de courtes recherches proposées aux élèves

Recherche de modèles dans des livres.

Recopier les modèles.

écrire j'ai laissé

ou d’interventions dirigées de la part des enseignants. Dans ce contexte, le recours à des progressions peut s’avérer très utile, tous les élèves n’étant pas en mesure de maitriser n’importe quel aspect de l’orthographe.

Il importe alors de distinguer orthographes lexicale et grammaticale. La première est en effet étroitement dépendante du vocabulaire connu et de l’expérience sociale ou livresque des élèves. C’est la connaissance du monde, via la mémoire épisodique, qui permet de distinguer efficacement les homophones hétérographes lexicaux – « pain » vs « pin », « encre » vs « ancre ». En revanche, l’orthographe grammaticale relève d’une connaissance de la langue, de mécanismes cognitifs qui passent par des opérations linguistiques telles que la commutation. Le recours à la phonographie peut alors s’avérer particulièrement utile. Ainsi, plutôt que de recourir au discours classique du métalangage, coûteux mais peu productif, le meilleur moyen d’accorder des participes passés en « é », ou des infinitifs en « er », c’est de les remplacer par des équivalences sensibles à la variation phonique. « Il est allé » / « il est parti » ; « il faut chanter » / « il faut courir ». Des opérations métalinguistiques efficaces reposant sur des habiletés qui s’apprennent, qui s’entrainent, jusqu’à devenir des automatismes.

Par ailleurs, dans tous les cas, l’apprentissage de l’orthographe nécessite la production de traces graphiques visibles et disponibles. Plus une orthographe est complexe, « opaque » disent les psycholinguistes, plus elle relève d’une visuographie. De ce point de vue, si la dictée est d’un bien piètre secours, la publicité des traces, celles auxquelles aboutissent les activités orthographiques évoquées plus haut, est autrement plus utile. Ces traces peuvent prendre des formes diverses : affiches, fiches, classeurs, dictionnaires, etc. Ce qui importe c’est qu’elles soient permanentes et permettent le réemploi.

Modèles qui permettent de résoudre le problème orthographique par analogie.

Car c’est là que la production écrite initiale retrouve en partie sa raison d’être. En effet, les détours orthographiques succinctement décrits jusque-là ont certes pour but de développer et d’améliorer la connaissance orthographique des élèves mais ils peuvent également servir à améliorer les premiers jets graphiques. Une phase de révision qui donne son sens social à l’étude de l’orthographe. On est, là encore, loin du caractère artificiel de la dictée.

Cette démarche pédagogique est à mettre au crédit de recherches dont certaines ont fait l’objet de bien des publications. Il est regrettable que leur contenu n’ait pas (encore) convaincu davantage d’enseignants . Il en ressort néanmoins une conviction : l’orthographe s’enseigne, même celle du français qui est pourtant l’une des plus complexes en Europe. Mais cet enseignement passe par la construction d’une démarche

Découvrir le site!

moins simpliste que celle qui consiste à dicter des textes, sous quelque forme que ce soit. Il s’agit d’un processus lent, qui prend du temps, une démarche qui serait encore plus efficace si elle faisait l’objet d’un suivi tout au long de la scolarité des élèves. »

Je confirme, cette démarche demande un temps de classe important! Mais c’est un choix qu’il faut savoir défendre, justifier, expliquer!

A bientôt!

Réponse à l’exercice.

Tout d’abord, meilleurs vœux pour cette année 2023!

Dans le précédent article sur le livre « Objectif conjugaison » des éditions Deyperé, je vous ai proposé faire l’exercice 9 de la page 7.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-2-1024x303.png.

Merci à NAD qui est la seule à avoir répondu ! Un grand merci pour son commentaire, sa remarque sur -ds et bien entendu pour ses réponses: V V F V V

Voici mes réponses!

Première affirmation: Avec JE, il y a 4 terminaisons possibles. FAUX.

Il y a 4 marques de la personne E,X,S, AI mais il y a plus de 4 terminaisons.
Une terminaison = marque du temps + marque de la personne.
Comme il n’y a pas de marque de temps pour le présent, il y a bien 4 terminaisons possibles car il y a 4 marques de la personne différentes.
A l’imparfait, il y a la terminaison -ais.
Cela fait déjà 5 terminaisons différentes.

Deuxième affirmation: Avec JE, au futur, la terminaison est toujours « AI ». FAUX

La terminaison est « RAI ». C’est la marque du temps « R » + la marque de la personne « AI ».

Les pirates sur la planète « JE  » sont : pouvoir, vouloir, falloir. FAUX
Ce sont les verbes pouvoir, vouloir et valoir.

Avec Je, à l’imparfait, la terminaison est toujours « S ». FAUX

La terminaison est toujours AIS. La marque du temps « AI « + la marque de la personne « S ».
Par contre avec Je, à l’imparfait, le verbe se termine toujours par « S ».

Avec Je, au passé composé, on peut trouver « je suis allé » et « je suis allée » . VRAI

Cela dépend bien sûr du sujet. Est-il masculin ou féminin?

L’objectif est atteint car avec ce type d’exercice, il faut bien faire attention aux termes employés.

La terminaison = la marque du temps (si elle existe) + la marque de la personne.

Encore merci à NAD! Car sans erreur, le sens de mes explications n’ont pas le même sens et c’est sur ce principe que se base la démarche proposée sur ce site.

A bientôt!




Exercices en conjugaison horizontale

Je vous présente le livre d’exercices « Objectif conjugaison » des éditions Depeyré qui m’a interpellé puisqu’il présente un macaron « Conjugaison horizontale » et l’accroche suivante: « Découvrez la conjugaison horizontale, une nouvelle façon d’aborder cette discipline en privilégiant le sens et les régularités. »

Nouvelle? Non, car elle date déjà de 2016. Mais effectivement nouvelle par rapport à la démarche verticale traditionnelle employée depuis des lustres.

En privilégiant le sens? Je ne sais pas puisque je n’ai pas encore vu l’ouvrage! Je n’ai consulté que les extraits mis à disposition. Mais cela me permet de revenir sur le mot SENS utilisé dans l’intitulé de mon site.

SENS, car pour écrire, on s’appuie sur les 2 piliers de la compréhension, sur le sens de la phrase: De qui ou de quoi l’on parle? Qu’est-ce qu’on en dit? On s’interroge donc tout d’abord sur le sujet. Avec l’approche d’un enseignement horizontal, l’objectif est de permettre à l’élève de mobiliser l’ensemble des temps conjugués avec le sujet qu’il compte utiliser.

De qui je parle? Le chat.
L’élève mobilise: Le chat a sauté, le chat sautait, le chat saute, le chat sautera, le chat sauterait etc…. et les marques de la personne D, A, T, E.

D’autres enseignants ne partent pas de ce postulat de départ. Avant d’écrire l’élève va d’abord penser au temps qu’il va utiliser. Ceci validerait alors un enseignement vertical temps par temps.

SENS car la démarche proposée sur ce site est une démarche de résolution de problèmes. L’élève comprend la difficulté par la confrontation des écrits entre pairs. Quel é doit-on écrire à la fin de J’ai chanté? Comment le savoir? Chercher des modèles. Apprendre à résoudre le problème orthographique par analogie. L’élève est dans une démarche qui aura du sens pour lui.

Revenons sur le sujet à savoir le livre « Objectif conjugaison » des éditions Depeyré qui propose des exercices en conjugaison horizontale. Voici le lien:

NOS PRODUITS – DEPEYRÉ ÉDITIONS (depeyre-editions.fr)

Tout d’abord, ce sont effectivement des exercices en lien avec une approche horizontale de la conjugaison. Les extraits proposés concernent le pronom JE qui est abordé à tous les temps. Je suppose qu’il y a la même démarche pour les autres pronoms.

Bravo pour le thème de l’espace. Voici par exemple les différentes planètes des pronoms.

Le travail de présentation est réussi.
Voici par exemple « la leçon » sur le JE:

J’adore l’expression « verbe pirate »!

Mais ils ne parlent pas de verbes irréguliers! J’adore, car ces verbes dit « irréguliers » le sont à l’oral mais pas à l’écrit puisque l’on retrouve toujours les marques des personnes. Ils sont donc travaillés avec les autres verbes et sont nommés « verbes particuliers ».

Je vous laisse découvrir l’ensemble des extraits pour faire votre propre opinion.

Pour conclure:
La couverture tient ses promesses! C’est bien un livre d’exercices en lien avec une démarche d’enseignement horizontale de la conjugaison.

Mais, je vous propose de répondre à l’exercice 9 page 7:


J’espère avoir quelques réponses.
Et si quelqu’un a le correctif, ça serait intéressant de me le faire parvenir.
D’avance merci pour votre participation.

A bientôt !

Bonjours à tous!
Tout d’abord meilleurs vœux pour 2023.
Comme la rentrée est programmée pour demain, vous avez encore un peu de temps pour répondre à ce petit exercice! Aucun retour pour l’instant!
Quelqu’un se lance?

A bientôt!

.





« Réussir en conjugaison  » n’est pas de la conjugaison horizontale.

Bonjour à tous!

Pourquoi ce titre? Car de nombreux enseignants pensent que « Réussir en conjugaison »  est de la conjugaison horizontale. Or l’entrée se fait par les temps. C’est donc un enseignement vertical, c’est de la conjugaison verticale.

Pourquoi cette erreur par de nombreux enseignants?

Tout d’abord, quand un enseignant fait une recherche sur « la conjugaison horizontale », on lui propose les deux sites suivants dans les premiers résultats:  Le blog que vous regardez actuellement  et le blog  « La tanière de Kyban » (dont l’auteure est également celui de l’ouvrage « Réussir en conjugaison ») car elle propose l’ article suivant:

 « Ma conjugaison inspirée par la conjugaison horizontale » . 

Raccourci par les lecteurs: c’est de la conjugaison horizontale. Or l’auteure précise bien dans son article:
« Contrairement à ce que propose François Kleczewski, je suis quand même restée dans une première approche par le temps… »

Mais en quoi ce site l’a inspirée?

-L’abandon de la classification 1er, 2ème et 3ème groupe comme l’on fait d’autres auteurs avant moi: Charivari, Antoine Fetet …

-L’utilisation de la conjugaison horizontale pour les verbes irréguliers.

-La démarche de résolution de problèmes avec la recherche de modèles dans des livres.

Mais cela reste de la conjugaison verticale!

Ensuite, si l’on regarde la bibliographie du livre « Réussir en conjugaison », on voit deux références:
-Ce site sur la conjugaison horizontale et l’article de Carole Tisset trouvé sur ce site.
« Conjugaison horizontale » est cité 2 fois.
Là aussi, la confusion est possible.

Dernier point. Attention aux articles qui ont la couleur, le goût de la conjugaison horizontale mais qui ne sont pas de la conjugaison horizontale.

Certains enseignants présentent des supports avec une « appellation conjugaison horizontale  » alors qu’ils travaillent verticalement, temps par temps.
Exiger « L’appellation conjugaison horizontale d’origine contrôlée »

L’article présenté par » Le groupe maitrise de la langue de Rouen  » participe également  à cette confusion en citant deux approches différentes (ce site et « Réussir en conjugaison »/ La tanière de Kyban ) dans un article intitulé « La conjugaison horizontale »

https://maitrise-langue.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article80

Pour conclure:

-Sachez d’abord vous positionner!
J’enseigne avec une entrée par les temps: je fais de la conjugaison verticale.
J’enseigne avec une entrée par les pronoms: je fais de la conjugaison horizontale.

-Choisissez ensuite votre méthode!
MHF, « Réussir en conjugaison », le Bled  …. pour la conjugaison verticale.
Ce site ,  « Les cahiers de Cracoline » …pour la conjugaison horizontale.
https://lescahiersdecracoline.wordpress.com/2020/04/09/ma-demarche-en-conjugaison-horizontale/ 

À bientôt

 

MHF et conjugaison horizontale

Bonjour à tous!

Je me suis penché sur la La Méthode Heuristique Français et sa présentation de l’enseignement de la conjugaison.

La conjugaison

La question de l’ordre d’enseignement des temps est importante. Nos expérimentations en cycle 3 et en cycle 2 nous invitent donc à commencer par l’imparfait comme apprentissage structuré. Le présent sera vu en fil rouge les premières périodes avant d’être structuré en deuxième partie d’année scolaire.

Certains s’interrogent sur l’usage de la conjugaison horizontale. Même si la démarche nous semble très intéressante, nous avons opté pour une entrée plus classique qui s’adapte davantage à notre façon de produire des écrits au cours de l’année.  Une entrée par les pronoms personnels est très riche pour travailler sur la logique des terminaisons, les similitudes mais s’avérait restrictive dès lors qu’on souhaitait un réinvestissement en productions d’écrits.

Nous aurons toutefois une réflexion sur la régularité pour une personne donnée, afin de permettre aux élèves de mémoriser ces régularités et d’acquérir des réflexes orthographiques.

Premier point: Un choix clair et juste.

L’entrée de la conjugaison se fait à partir des temps de conjugaison, c’est donc bien une entrée verticale, une entrée dite « classique ».

Ce n’est pas le cas pour certains enseignants qui pensent faire de la conjugaison horizontale parce qu’ils mènent une réflexion sur la régularité pour une personne donnée, afin de permettre aux élèves de mémoriser ces régularités et d’acquérir des réflexes orthographiques. Cela ne suffit pas.

Si vous enseignez la conjugaison en fonction des temps, c’est de la conjugaison verticale.
Si vous enseignez la conjugaison en fonction des pronoms, c’est de la conjugaison horizontale.

Bien entendu, les 2 visions doivent se superposer pour que les élèves puissent appréhender la conjugaison dans sa globalité. C’est pourquoi, les auteurs de cette méthode ajoutent:  » Nous aurons toutefois une réflexion sur la régularité pour une personne donnée, afin de permettre aux élèves de mémoriser ces régularités et d’acquérir des réflexes orthographiques. »

Deuxième point: Une reconnaissance de la démarche proposée en conjugaison horizontale.

Certains s’interrogent sur l’usage de la conjugaison horizontale. Même si la démarche nous semble très intéressante … Une entrée par les pronoms personnels est très riche pour travailler sur la logique des terminaisons, les similitudes …les régularités pour une personne donnée, afin de permettre aux élèves de mémoriser ces régularités et d’acquérir des réflexes orthographiques.

Je n’ai rien à ajouter. Mais font-ils référence à ce site?  😉

Troisième point:   Un choix avec une argumentation contestable.

Une entrée par les pronoms personnels… s’avérait restrictive dès lors qu’on souhaitait un réinvestissement en productions d’écrits.

Oui, un enseignement horizontal de la conjugaison est restrictif dans la mesure où nous n’étudions qu’un seul pronom. Mais un enseignement vertical est tout aussi restrictif dans la mesure où l’on enseigne qu’un seul temps.

Le problème soulevé est que l’enseignement horizontal est restrictif et qu’il ne permet pas un réinvestissement en productions d’écrits. Je pense que c’est l’inverse!

L’enseignement classique que propose MHF ne permet qu’un faible réinvestissement en production d’écrits alors que la démarche proposée sur ce site en conjugaison horizontale permet de faire produire des écrits à 90% « conjugable » pour reprendre le « 100 % déchiffrable  » qu’on nous demande au CP pour l’apprentissage de la lecture.

Je m’explique:

Méthode MHF: On étudie l’imparfait.
Quelles sont les productions d’écrits proposées en ce2 pour la première période?

Page 55 du guide, semaine 5:
L’élève doit produire un écrit dans le cahier d’écrivain pour convaincre ses parents de le/la laisser dormir à l’école. Il doit penser aux avantages que cela aura pour lui/elle et pour sa famille.

Page 65 du guide, semaine 6:
La maison hantée
L’élève doit produire un écrit dans le cahier d’écrivain pour décrire la façon dont il décorerait les pièces de la maison à l’occasion d’Halloween.

2 productions d’écrits où les élèves n’utiliseront pas l’imparfait, où le réinvestissement de l’imparfait ne sera pas possible.

Sur ce site de la conjugaison horizontale, après l’étude du JE, on propose de nouvelles productions d’écrits où les élèves seront obligés d’utiliser ce pronom. C’est restrictif mais le but est de permettre aux élèves de réinvestir leurs connaissances sur le JE et/ou de se référer à des modèles pour se corriger.

Pour illustrer ce propos, voici 2 images!

La noyade est probable!

Une situation d’écriture sécurisante pour les élèves et l’enseignant!

De plus, si l’on regarde en amont et notamment la situation de découverte proposée par MHF, il n’y a aucun lien avec la production d’écrits. On lit un texte, on repère les verbes, on travaille par analogie pour apprendre l’imparfait.
Sur ce site de la conjugaison horizontale, on propose une production d’écrits qui va soulever des interrogations, des problèmes à résoudre qui vont permettre d’apprendre à écrire au passé composé, à l’imparfait. Le lien production d’écrits/ apprentissage de la conjugaison sera fort et permettra davantage un réinvestissement en aval.

Le lien production d’écrits/conjugaison ne dépend pas du choix entre la conjugaison verticale ou horizontale mais dépend de la démarche pédagogique choisie par l’enseignant.

Dernier point : La marque du temps du futur simple est R !
La leçon sur le futur simple de MHF donne le -ER comme marque du futur.

Pour conclure:
Si certains s’interrogent sur la conjugaison horizontale, interrogez-vous également sur la conjugaison verticale et les démarches pédagogiques proposées.

Je reviendrai prochainement sur l’ouvrage « Réussir en conjugaison » des éditions RETZ.

À bientôt!

Travailler en conjugaison horizontale à l’oral en CP

Bonjour à tous!

Voici une nouvelle situation pour travailler la conjugaison de manière horizontale à l’oral en CP.

Je me suis inspiré d’une vidéo partagée par Madame Martine, une enseignante de l’école communale de Wegnez Centre en Belgique.

Voici le lien :https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=121620323160166&id=100952611893604

C’est certainement une classe de CE1 et j’ai adapté l’activité pour ma classe de CP.

Je vous donne également le lien pour découvrir ou revoir un article sur le même sujet.

https://lewebpedagogique.com/conjugaisonhorizontalece1/2019/11/06/la-conjugaison-horizontale-en-cp-2/

Vous retrouverez dans la situation que j’ai proposée aux élèves:

L’appareil photo   pour symboliser le moment qui se passe en ce moment,

L’album photo     pour symboliser un évènement passé

La situation que l’on imagine  pour symboliser ce qui se passera plus tard, après.

Voici le principe:

Proposer un tableau à double entrée avec les temps et les pronoms.

Deux élèves donnent des verbes à l’infinitif et les autres élèves conjuguent au temps et à la personne demandés.

Je vous propose 2 vidéos pour voir ce que cela donne en classe.

https://youtu.be/BJ8LoOI4HMI

https://youtu.be/hM4S8dSqSS4

Je rajouterai plus tard le   ils/elles   et   le   je.

Voici les supports utilisés:

Conjugaison horizontale support oral tableau double entrée CP-CE1

À très bientôt.